SKATESHOP FOR ALL


MISE EN PLACE DU PROJET

L’idée :

Suite à la formation du groupe, nous nous sommes réunis afin d’élaborer un projet qui puisse être réalisable, mais surtout viable à long terme.

L’idée de ce projet à aboutit à la création d’un commerce de skate en banlieue parisienne.

Nous nous sommes mis d’accord sur la création du projet, grâce, à l’expérience et aux connaissances d’un des membres sur le marché du skate, nous avons pensé qu’il aurait été intéressant de saisir cette opportunité.

Discussion et enrichissement :

Le groupe est composé de 3 personnes : ROBERT Laurent, CHOITE William et MAYIMONA Jean-Marc. Chaque membre a pu apporter ses connaissances sur la création d’un projet d’entreprise.

Suite à diverses discussions, nous avons pu rapidement nous rendre compte que chaque personne du groupe avait des connaissances particulières dans différents domaines permettant l’évolution positive du projet. En effet, un des membres connaissait le marché du skate, du fait de la pratique de ce sport.

Aspects du projet :

Le marché du skate est en pleine évolution en France depuis une dizaine d’années. Ce marché en expansion a permis l’ouverture de nombreux points de vente, mais cependant, il reste des secteurs géographiques qui n’ont pas encore été exploités. C’est le cas dans la zone géographique de la banlieue parisienne.

De ce fait, il est très intéressant de s’implanter dans ce secteur, et ce, à différents niveaux : pour les concurrents, et pour la clientèle qui se fait de plus en plus nombreuse.
Ce marché a pour particularité de toucher une cible particulièrement jeune (15-25 ans), ce qui facilite les moyens de prospection.

L’avantage de ce produit est qu’il n’a pas de produit concurrent en dehors du roller, qui reste malgré tout un sport complètement différent.

Le marché du skate est censé se confronter à de nouvelles innovations techniques grâce à l’évolution des matériaux aussi bien dans le domaine de la planche, que dans celui de la chaussure.

Cette évolution permanente et constante des techniques va permettre à notre magasin de se développer plus facilement.

Réalisation :

Nous savions déjà que nous avions un budget limité au départ 15000 euros. Ce budget nous permettant la création du magasin, en plus de cela, il nous était possible de faire appel à des organismes prêteurs tels que les banques, les associations ainsi que les aides accordées par l’Etat.

Par ailleurs, après avoir prospecté les lieux possibles pour l’implantation de notre magasin, nous avons trouvé un lieu de réalisation qui se trouve en pleine banlieue, ce qui correspondait donc à nos attentes.


lundi 28 avril 2008

CONCLUSION PERSONNELLE

CONCLUSION WILLIAM CHOITE

Pour mettre en œuvre et mener à bien cette création d'entreprise, nous avons travaillé en équipe et avec la ferme volonté de réussir. Cela nous à permis d'atteindre notre objectif.

Afin de mettre en place ce projet, je me suis impliqué physiquement par mes multiples déplacements, mentalement par mes réflexions et différentes recherches d'informations. Une création d'entreprise nous pousse à mettre en pratique de bonnes méthodes d'organisation, nécessite cohérence et bon sens. J'ai rencontré quelques contraintes pour la recherche d'information pendant la période où nous étions en entreprise car j'avais un accès limité à l'internet.

Enfin, j'ai trouvé cette création enrichissante, elle m'a apporté des bases que je ne possédais pas. La partie étude de marché est celle que j'ai appréhendé plus particulièrement.


CONCLUSION ROBERT LAURENT

Après avoir effectué ce projet de création d’entreprise, mon regard a littéralement changé. En effet, auparavant il me semblait que la création d’une entreprise était simple et rapide, et j’ai pu me rendre compte à travers toutes les démarches effectuées, que monter un projet est vraiment difficile. Il y a des points sensibles et une démarche précise à respecter.

En ce qui concerne la structure du projet, nous considérons que cette entreprise est viable et rentable.

Ensuite, la méthode de travail, blog plus rapport, nous a été plutôt défavorable. Tous trois ayant un accès internet limité et ne savant pas utiliser l'outil Blogspot, la diffusion en temps et en heure des informations complètes était assez difficile à mettre en place.

Cependant, ce projet m'a permis d'obtenir des connaissances que je ne possédais pas, comme l'étude de marché, le juridique ou le financier.

CONCLUSION MAYIMONA JEAN MARC

Pour moi, un projet de création d’entreprise est un véritable investissement, non seulement financier mais également au niveau personnel. J’ai appris que créer et diriger une entreprise demande une forte dose d’organisation, de motivation, et de gestion à tous les niveaux.
De plus, ce projet m’a vraiment éclaircit certaines « zones d’ombres » liées à la création d’une entreprise surtout du point de vue financier.
Malgré toutes les aides possibles, je pense que le paramètre le plus important, c’est la connaissance pointue du milieu auquel on souhaite se lancer. Or je ne pense pas avoir encore suffisamment d’expériences en la matière. N’importe qui ne peut pas créer son activité, si oui, les problèmes surviendront sûrement après. Mais si une opportunité se présente, je tenterai bien avec une personne ayant une grande expérience entrepreneuriale.

CONCLUSION PROJET

Le dossier de création a démontré que notre projet est viable. Le marché du skate est en pleine expansion, c’est un marché encore jeune en France. Nous possédons une bonne connaissance du secteur du skate, du fait qu’un des membres est lui-même pratiquant de ce sport. De plus nous connaissons notre cible clientèle et nous pouvons, grâce à notre politique de promotion répondre à sa demande.

L’implantation choisie permet de nous positionner dans le sud de la région Île de France. (Val de Marne et Paris Sud), là où il y a un fort potentiel de développement du sport notamment grâce au Rollerparc Avenue.

Au niveau financier, nous avons estimé que le projet serait rentable dans le long terme, grâce à l’analyse que nous avons effectuée. En ce sens, le projet peut vraiment se concrétiser.

FORMALITES JURIDIQUES ET ADMINISTRATIVES

Rappel du projet : un magasin de vente de produits de skate, sous le nom de « RIDER 3 ».

I. cadres juridiques.

1/ Le statut juridique.

A/ les différents statuts possibles.

Toute entreprise doit posséder un statut juridique. Cette étape va permettre au projet de voir le jour en toute légalité.

Il existe différents types de sociétés :

- Entreprise individuelle : Aucun apport de capital n'est juridiquement exigé. L'identité de l'entreprise se confond avec celle du dirigeant, qui est donc indéfiniment responsable sur ses biens propres des dettes de l'entreprise.

- Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) : L'EURL est une société qui comporte un seul associé. Elle ressemble de ce fait à l'entreprise individuelle mais elle obéit à des règles de fonctionnement proches de la société à responsabilité limitée (SARL). La responsabilité du chef d'entreprise est ainsi théoriquement limitée au montant de son apport dans le capital.

- Société en Nom Collectif (SNC) : La SNC est une société dans laquelle les associés (minimum 2) ont tous la qualité de commerçants et sont responsables indéfiniment et solidairement des dettes de la société, sa constitution ne requiert aucun capital minimum.

- Société à Responsabilité Limitée (SARL) : La SARL est une société dans laquelle chacun des associés (minimum 2, maximum 100) n'est en principe responsable des dettes de la société qu'à concurrence de ses apports personnels. Sa constitution ne requiert aucun capital minimum.
Société d'Exercice Libéral à Responsabilité Limitée (SELARL) : La SELARL est une société qui permet à des personnes exerçant une profession libérale réglementée d'exercer en commun leur activité sous la forme d'une SARL.

- Société Civile Professionnelle (SCP) : La SCP est une société qui permet à des personnes physiques exerçant une même profession libérale réglementée d'exercer en commun leur activité. Les associés sont personnellement responsables de leurs actes professionnels et indéfiniment et solidairement des dettes de la société..

- Société par Actions Simplifiée (SAS) et Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU) : La SAS est une société dans laquelle chacun des associés (minimum 2, pas de maximum) n'est en principe responsable des dettes de la société qu'à concurrence de ses apports personnels. Le capital minimum est de 37000 €. Les membres de la SAS déterminent librement les organes de direction et les modalités de décisions collectives.
La SAS peut ne comprendre qu'un associé. Il s'agit de la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).

B/ Le statut choisi.

La Société à Responsabilité Limitée (SARL) semble être le type de société le plus adapté à notre projet de création : l’ouverture d’un skate-shop. En effet, elle permet à des personnes désirant s’associer de constituer une société ayant une activité commerçante avec, en principe, seulement un euro. Mais en pratique, le capital étant la garantie des créanciers, il est préférable que celui-ci soit d’un montant conséquent ; d’où le besoin de faire appel à des capitaux extérieurs. Contrairement à l’entreprise individuelle ou à l’EURL, la SARL répond bien à cette situation. La SELARL et la SCP sont donc également exclues car elles ne peuvent pas avoir une activité commerçante.

La responsabilité des associés étant limitée à hauteur de leurs apports, la SARL permet la protection du patrimoine personnel sous réserves des garanties personnelles (chaque associé demeurant responsable de ses actes professionnels sur l’ensemble de son patrimoine). Ce qui n’est pas le cas de la SNC où les associés sont responsables indéfiniment et solidairement des dettes de la société.

Source : www.canam.fr ; Guide création d’entreprise : Quel statut juridique choisir ?

2/ RÉGIMES SOCIAUX.

Projet : un magasin de vente de produits de skate, sous le nom de « RIDER 3 » SARL.

A/ Le gérant majoritaire.

Le Gérant majoritaire d’une SARL relève du régime d’assurance maladie des professions indépendantes et du régime d’assurance vieillesse des professions indépendants.

Au niveau des prestations sociales maladie et maternité, il n’y a pas beaucoup de différences avec le régime des salariés.
Le taux pour les cotisations obligatoires d’assurance maladie et maternité est de 6,50% qui se calcule sur le revenu professionnel (soit 6,50% jusqu’au plafond de 29 712 euros, et de 5,90% de 1 à 5 plafonds de la sécurité sociale).
Il peut aussi bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) si ses ressources sont inférieures à 6 798 euros par an.

B/ Les salariés.

Ils relèvent du régime général des salariés.

Au niveau des prestations sociales maladie et maternité, il n’y a pas beaucoup de différences avec celui du gérant majoritaire.

Le taux pour les cotisations obligatoires d’assurance maladie et maternité est de 13,55% qui se calcule sur la rémunération brute (dont 12,80% de part patronale et 0,75%de part salariale)
Ils peuvent aussi bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU) si ses ressources sont inférieures à 6 798 euros par an.

Concernant la retraite, ils bénéficient du régime de base et d’un régime complémentaire obligatoire (relevant de l’ARRCO et de l’AGIRC).

Il y a possibilité d’une déduction fiscale des cotisations volontaires de retraite et de prévoyance complémentaires. Déductions faites sur la rémunération annuelle limitée selon un pourcentage et d’un certain plafonnement imposé par la sécurité sociale.

Les cotisations sociales obligatoires qui frappent l'entreprise dont le dirigeant est affilié aux régimes de sécurité sociale des professions indépendantes sont nettement moins élevées que celles exigibles pour un dirigeant ayant opté pour un statut social assimilé à celui d'un salarié.

Source :http//wwww.canam.fr


3/ LES STATUTS FISCAUX.

Selon le statut juridique de l’entreprise, c'est-à-dire, qu’elle soit une entreprise individuelle ou bien une SARL, une SA, les résultats peuvent être soumis soit à l’impôt sur le revenu (l’IR), soit à l’impôt sur les sociétés (l’IS).


La fiscalité traite séparément la société et le dirigeant :

-la société sera soumise à l’IS sur ses bénéfices après déduction des rémunérations versées au dirigeant ; les bénéfices après IS (les dividendes) sont distribués aux associés assortis d'un crédit d'impôt, l'avoir fiscal.

-le dirigeant est imposé personnellement à l'IR sur l'ensemble de ses revenus, rémunérations et dividendes inclus.

A/ Le statut fiscal de l’entreprise.

Il a été démontré que la structure la plus appropriée à notre entreprise est la Société A Responsabilité Limitée.

La structure a donc une personnalité morale, elle fait alors l'objet d'une imposition autonome et donc, elle est soumise à l'impôt sur les sociétés (IS).

Le taux de droit commun de l'IS est fixé à 33 1/3 %. C’est un impôt global car il s’applique à tous les bénéfices résultant de l’ensemble des activités de l’entreprise. Dans le cadre de l’IS, la société a la personnalité fiscale, c’est elle qui va payer l’impôt. La SARL, est alors une société soumise de plein droit à l’IS, sauf s’il s’agit d’une société de famille où une option est possible, ce qui n’est pas le cas ici.

Depuis 2002, les PME peuvent toutefois être taxées à un taux d'IS réduit à 15 % jusqu'à 38 120 € de bénéfices. Une contribution de 3 % s'ajoute aux taux de base, ce qui aboutit à des taux d'IS net de 15,45 % et 34,33 %.

B/ Le statut fiscal du gérant majoritaire.

Que le gérant soit majoritaire ou bien minoritaire, il relèvera du même régime fiscal que les salariés.

Le statut fiscal du gérant majoritaire est différent de celui de la société, en effet, celui-ci est imposé à l’impôt sur le revenu, il devra déclarer ses revenus dans la catégorie des traitements et salaires.

Pour leurs frais professionnels (repas, transport...) ils ont le choix entre déduire de leurs revenus leurs frais professionnels réels et justifiés ou appliquer l'abattement forfaitaire de 10%. Par ailleurs, ils bénéficient de l'abattement général de 20% dans les mêmes conditions que les salariés.

Les dividendes perçus ainsi que les excédents de rémunération sont imposables au titre de l'impôt sur le revenu dans la catégorie des revenus mobiliers. L'avoir fiscal est applicable sauf pour les rémunérations jugées excessives et réintégrées dans les bénéfices.

Source : www.canam.fr

II/ RECHERCHE De subventions et prêts possibles de L’Etat et des collectivités locales.

1/ La banque de développement des petites et moyennes entreprises (BDPME).

La BDPME est un prêt à la création d’entreprise qui peut aller de 2 000 € à 7 000 €, sans garanti, ni caution à un taux fixe de + 1,70% pour une durée de 5 ans.

Le prêt permet de financer les frais de démarrage du projet de création d’entreprise.

Le total des ressources mises en œuvre ne doit pas dépasser les 45 000 € (y compris les financements bancaires, les apports personnels, les prêts d’honneur,…)

Le Prêt à la Création d'Entreprise accompagne nécessairement un financement à moyen ou long terme (de fonds de commerce, matériel, véhicule,... sous forme de prêt bancaire, crédit bail, ou location financière), d'un montant au moins équivalent au double du P.C.E., et pouvant atteindre le triple de ce montant, soit au maximum 21 000 euros.

SOFARIS garanti le créateur du risque financier.

Remboursement : Le remboursement démarre à la fin du premier semestre, sous forme de 54 échéances payables mensuellement.

89 rue de la Boétie 750089 Paris 01.53.89.78.78

(Source : http://www.bdpme.fr/website/bdpme.nsf).

2/ Les plateformes d’initiative locale (PFIL).

Il s’agit d’un accompagnement et d’un suivi dans la création d’entreprise.

Ils accordent un prêt d’honneur à taux 0 sans garantie ( en fonction du coût global, des apports et des prêts bancaires) accordé par le Comité d’agrément. Le prêt va de va de 4 000 euro à
20 000 euro.

On peut bénéficier également des conseils pendant les 3 premières années de création.

Son remboursement s'étale sur une période de cinq ans maximum avec une possibilité de différé allant de trois à six mois.

CEB Sud Val de Marne Sud 94 Hotel de Ville BP 141 94321 Thiais Cedex 01.48.92.42.22.

(Source : http://www.cbe-sud94.org/aides/aides.htm).

3/ L’Association pour le droit à l’Initiative économique (ADIE).

L'ADIE soutient les créateurs d'entreprise n'ayant pas accès au crédit bancaire : les chômeurs, les allocataires du RMI, mais aussi les salariés précaires souvent plus riches d'idées que de moyens.

Les prêts Adie sont accordés par un comité de crédit composé de bénévoles (chefs d'entreprise, experts-comptables ou banquiers) et de représentants de partenaires bancaires à hauteur de 5,2 % pour un prêt solidaire et un taux à 0 % pour un prêt d’honneur. Remboursable sur 24 mois maximum.

Le prêt demande un cautionnement de l’entourage du créateur, et une contribution pour alimenter le fonds de solidarité de l’ADIE. Au maximum 2,4% du montant du prêt sur la base de 0,1% par mois de remboursement.

33 avenue du Général Billotte 94 000 Créteil 01.45.13.02.15

(Source : http://www.adie.org)

4/ L’Encouragement au développement aux entreprises nouvelles (EDEN).

Elle concerne les jeunes de moins de 26 ans (moins de 30 ans dans certains cas), ainsi que les bénéficiaires de revenus de solidarité (Revenu Minimum d’Insertion, Allocation de Solidarité Spécifique, Allocation de Parent Isolé).

Son montant maximal est fixé à 6 098 € par bénéficiaire.

L’objet de ce type d’aide est de faciliter l’accès à un emprunt bancaire, en apportant à la banque les garanties nécessaires garanti par SOFARIS région (filiale de SOFARIS).

Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (DDTEFP). Immeuble Pascal 1, avenue du Général de Gaulle
94000 Créteil Tél. : 01 49 56 29 24

(Source :http://www.apce.com).

5/ L’Aide aux demandeurs d’emploi créant ou repreneurs d’entreprise (ACCRE).

Elle concerne les chômeurs non indemnisés, les bénéficiaires de revenus de solidarité. Il s'agit des jeunes âgés de 18 à moins de 26 ans (sans autre condition) et les plus de 50 ans. Les titulaires d'un contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape) qui créent ou reprennent une entreprise.

Elle permet principalement l’exonération des charges pendant 1 an sous conditions et aux personnes bénéficiant de revenus de solidarité, de garder leurs droits d’origine. Pouvant prétendre à la gratuité de leur couverture sociale pendant 12 mois.

Elle attribue également des chèques-conseils qui permettent de bénéficier les conseils de spécialistes à des prix très intéressants.

DDTEFP Immeuble Pascal 1, avenue du Général de Gaulle
94000 Créteil Tél. : 01 49 56 29 24

(Source : http://www.apce.com).

LES ELEMENTS FINANCIERS

I. LE CHIFFRE D’AFFAIRES.

1/ PARTS DE MARCHE.

En ce qui concerne notre entreprise, nous visons tout d’abord un marché régional. Il existe actuellement un concurrent leader sur Paris, ainsi que quatre autres concurrents régionaux. A partir de là, notre objectif serait d’atteindre 10% de la part de marché du skate pour la première année.

Comme nous l’avons déjà précisé, le marché du skate est en pleine expansion, il serait donc possible d’obtenir la majorité des parts de marché au niveau départemental, et ainsi de concurrencer le leader parisien « Snowbeach ». Il y a un minimum de parts de marché a atteindre, car dans la cas où nous n’arriverions pas à atteindre une part convenable, nous ne serions pas crédibles face à notre clientèle et nous ne pourrions pas être concurrentiels dans ce secteur du marché.

Les principaux clients sont en majorité des jeunes âgés de 15 à 25 ans. Ces clients représenteront l’essentiel de notre chiffre d’affaires, car nous effectuerons principalement de la vente au détail, nous ne serons donc pas des fournisseurs pour des magasins.


D’après le sondage effectué, les clients sont de jeunes sportifs. Nous avons pu établir un premier contact avec notre future clientèle grâce au sondage, où nombreux d’entre eux étaient intéressés par l’ouverture future d’un commerce de skate dans la banlieue parisienne.


2/ CALCUL DU CHIFFRE D’AFFAIRES.

Nous avons définit notre chiffre d’affaires par les charges, c'est-à-dire, que le montant des ventes qu’il faut réaliser doit couvrir les charges d’exploitation.


Nous avons repartit notre chiffre d’affaires en trois parties :
- les chaussures : elles représentent 50% du chiffre d’affaires prévisionnel
- les planches: elles représentent 30% du chiffre d’affaires prévisionnel
- les accessoires : ils représentent 20% chiffre d’affaires prévisionnel

Le montant des charges étant de 130000€, nous avons donc évalué notre chiffre d’affaires à 130000€ pour la première année, et l’avons repartit selon les pourcentages ci-dessus.

Par ailleurs, chaque année, nous avons prévu une augmentation annuelle du chiffre d’affaires de 10% pour les 3 premières années.

Tableau de répartition du chiffre d’affaires: (voir tableau dans le rapport écrit)

Chaussures: 65000€
Planches: 39000€
Accessoires: 26000€ sur un total de 130000€

on a donc un prix moyen chaussure de 100€ et un prix moyen planche de 80€.

Et pour le prix moyen accessoires ; le nombre d’accessoires étant trop important, il nous est donc impossible de calculer en nombre de produits.

Tableau des ventes:(voir détail sur le rapport écrit)

On obtient en CA Hors Taxes de 130000 €, de 143000€ pour la deuxième année, et de 157300€ pour la troisième année.

II/ LES ACHATS.

Pour calculer le montant des achats, nous nous sommes appuyés sur le chiffre d’affaires prévisionnel par produit et sur les coefficients de marge fournis par le distributeur « V7 distribution ».


Les différents coefficients :
- Les chaussures : 2.2 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.45
- Les planches : 2 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.5
- Les accessoires : 1.7 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.59

Tableau des achats:(voir détail sue le rapport écrit)

Avec un total coût d'achat des ventes de 64298€, de 70499€ pour la deuxième année, et de 77558€ pour la troisième année.

III/ LES FRAIS GENERAUX.

Ils concernent les différentes charges au bon fonctionnement de l’entreprise, cela va des charges de publicité, au loyer…Les frais généraux ont été obtenus grâce à différentes factures de même taille que la notre.

Ces charges vont permette le calcul par la suite du compte de résultat et du plan de financement. Ils se distinguent en différents postes qui sont les suivants :

- Eau, électricité : nous avons évalué le montant des charges de l’eau et de l’électricité à 600€ par an. Ce montant reste le même pour les deux années à suivre.
- Fournitures d’entretien petit équipement : (produits ménagers etc…) Montant 194.9
- Fournitures administratives : elles concernent tout ce qui attrait aux fournitures de bureaux. Montant 854.5€
- Loyer et charges locatives : 11340€ loyers annuels (945€*12)
- Assurances TTC : suite à un appel téléphonique effectué auprès de la MACIF, l’assurance nous a été évaluée à 1200€ par an. Ce montant concerne le local et les stocks.
- Honoraires : expert comptable : 2800€ par an
- Déplacements : pour les déplacements, nous avons calculé uniquement les frais kilométriques entre le distributeur et le magasin. Le trajet étant de 15 kilomètres et le nombre de réapprovisionnement étant établi a environ deux par mois, nous avons estimés ces frais à 100€.
- Poste et Télécom : ces charges comprennent les factures de téléphonie mobile ; Internet et fixe. Montant total : 670.8€.
- Impôts et taxes : ils sont estimés pour la première année à 1000€, pour les années suivantes, ils sont calculées sur 2.5% du montant total des achats et charges externes.

IV/ LES ELEMENTS DU COMPTE DE RESULTAT.

Le total des consommations intermédiaires est expliqué dans les tableaux précédents, ainsi que le total des produits.
- Valeur ajoutée : elle représente la richesse crée par l’entreprise ; elle exprime la différence entre ce que l’entreprise produit et ce qu’elle consomme comme biens et services acquis à l’extérieur. Elle se calcule en soustrayant le total des consommations intermédiaires au total des produits.
- Charges de personnel : elles sont divisées en deux postes :

La rémunération des salariés :

Le salarié sera rémunéré au SMIC, qui se trouve être à 7.61€ brut de l’heure, soit pour 35heures : 1154.2€
Le coût annuel pour le salarié est donc de 20087.7€. Ce montant se calcul de la façon suivante : 1154.2*12*1.45 = 20082.7€

La rémunération du gérant majoritaire :

Le gérant sera rémunéré au SMIC ; le calcul du coût annuel se fait comme suit : 1154.2*12+3500 = 17350.4€
(voir tableau dans le rapport écrit)

- Frais financiers sur emprunts :

Nous avons fait deux demandes d’emprunts : une auprès d’un établissement bancaire pour un montant de 10000 € avec un taux de 4%, et une seconde qui est le prêt à la création d’entreprise pour 7000€ avec un taux de 1.70%.

La première année, nous ne remboursons pas le capital, mais seulement des frais financiers. Ce n’est seulement qu’à partir de la deuxième année que nous remboursons véritablement le capital emprunté.

(voir tableau du rembousements des emprunts dans le rapport écrit)

- Les dotations aux amortissements :

Elles correspondent au montant de la dépréciation des machines et des matériels. La dotation aux amortissements est une charge annuelle qui peut être répartie sur 12 mois. Elle n’entraîne pas de décaissement de trésorerie et contribue donc à l’autofinancement de l’entreprise.

Ici, nous avons amorti, les frais d’établissement sur 5 ans, ils concernent l’immatriculation, les frais d’études... ainsi que les constructions et agencement, matériel et mobilier et enfin le matériel informatique.

(voir tableau des amortissements dans le rapport écrit)

V/ LE COMPTE DE RESULTAT.

Compte de résultat :

(voir le détail dans le tableau du rapport écrit)

Le résultat avant impôt se calcul en faisant la différence entre la valeur ajoutée et le total des différentes charges : impôts et taxes, personnel, frais financiers et dotations aux amortissements. Ce résultat est le bénéfice de l’entreprise avant impôt.

D’après le compte de résultat, on peut se rendre compte que le résultat après impôt est positif : 174.7€ pour la première année.

Le fait que ce résultat soit positif nous montre que l’entreprise a été capable de rembourser la totalité de ses charges, de payer ses impôts, ainsi que de reverser un revenu au salarié et au gérant majoritaire. Malgré toutes ces déductions, l’entreprise généré la première année un petit bénéfice qui ne tarde pas à augmenter les deux années suivantes.

Ce résultat prouve la solvabilité du magasin.

VI/ LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT.

Le besoin en fonds de roulement est constitué par les dépenses engagées par l’entreprise, il est considéré comme un investissement nécessaire au fonctionnement de l’entreprise.
Le BFR va permettre d’atténuer le crédit consenti par les fournisseurs, ici, nous payerons nos fournisseurs 70% comptant et 30% à 30 jours pour la première année d’exploitation (information fournie par le distributeur). Par ailleurs, l’entreprise a la possibilité d’accorder des délais de paiement aux clients, ce qui n’est pas le cas ici. En effet, nous n’aurons aucune créance clients, puisqu’ils paieront tous comptant.

Nous obtenons donc un besoin en fonds de roulement négatif, ce qui est très favorable car il deviendra une ressource permanente pour l’entreprise.

(voir le détail dans le rapport écrit)

VII/ LE PLAN DE FINANCEMENT.

Il est constitué de deux sous parties :
- les besoins.
- les ressources.

Les besoins :

Ils comprennent les investissements qui vont permettre d’acquérir le local, le mobilier de bureau, des installations (aménagements), le matériel informatique…
Ils comprennent aussi des immobilisations financières, comme par exemple les dépôts de garantie, qui s’élèvent ici à 3000€.

Le montant total de ces investissements s’élève à 11794.8 €
Ils comprennent les investissements qui vont permettre d’acquérir le local, le mobilier de bureau, des installations (aménagements), le matériel informatique…

Ils comprennent aussi des immobilisations financières, comme par exemple les dépôts de garantie, qui s’élèvent ici à 3000€.

Le montant total de ces investissements s’élève à 11794.8 €

Les ressources :

Elles concernent les capitaux propres c'est-à-dire les apports personnels qui s’élèvent à 6000€ pour le gérant majoritaire, et à 12000€ pour les associés, ainsi que les aides accordées : il s’agit ici de l’aide EDEN qui est de 6098€.

De plus, il faut prendre en copte le montant des emprunts effectués, soit : le prêt bancaire de 10000€ et le prêt à la création d’entreprise qui s’élève à 7000€.

A travers ce plan de financement nous pouvons remarquer que les ressources sont largement supérieures aux besoins : en effet, les ressources sont de 39682.9€ pour la première année, contre 9610.5€ pour les besoins.

( voir le détail des deux tableaux investissements et plan de financement dans le rapport écrit)

Après avoir effectué tous les calculs nécessaires à l’élaboration d’un business plan, nous avons pu nous rendre compte que notre entreprise est viable. En effet, d’après le compte de résultat, durant les trois premières années d’exploitation, nous réalisons un bénéfice.

LES PRODUITS

Dans un magasin de skate on trouve un référencement très varié de produits, c’est d’ailleurs pour cela que nous allons lister les différents types de produit, afin de facilité la compréhension lors de la description.

- Les chaussures représentent 50 % des ventes d’un skate-shop.
- Les planches représentent 30 % des ventes.
- Les accessoires représentent 20 % des ventes.

Toutes les marques citées ci-après, seront celles que l’on retrouvera lors de l’ouverture du magasin.

I. LA DESCRIPTION DES PRODUITS .

1. LES CHAUSSURES.

Il existe beaucoup de marques de chaussures de skate. Afin de mieux les connaître nous allons faire apparaître ci-dessous un tableau représentant pour chaque marque le nombre de modèles disponibles à l’ouverture du magasin.


(voir rapport pour le détail des chaussures)

Bien sûr, nous ne pouvons pas disposer des 160 modèles de chaussures. Il devrait y avoir 5 modèles différents pour chaque marque (30 modèles) en privilégiant les modèles compris entre 90 et 110 € afin d’attirer le plus rapidement possible la clientèle.
Pourquoi les modèles entre 90 et 110 € ?


Tout simplement parce que ce sont des modèles intermédiaires, c'est-à-dire qu’ils sont dotés pour la plupart de caractéristiques techniques satisfaisantes (maintien du pied, renforts caoutchoucs, …). Ce sont ceux qui s’adaptent aussi à la mode. Les modèles les plus chers s’adressent généralement aux professionnels, tandis que les moins chers sont souvent en décalage avec la mode, sauf pour la marque Ethnies qui a décidé de mettre en avant l’aspect mode de la chaussure de skate.

Nous n’avons pas choisi ces marques au hasard, pour ce faire nous avons réalisé un sondage afin de savoir quelles marques étaient les plus populaires et les plus demandées. Sur les 100 personnes interrogées voici les résultats obtenus.

2. Les planches et les accessoires :

A/ Les planches.

Comme pour les chaussures, il existe de nombreuses marques de planches et à travers ces marques nous retrouvons beaucoup de modèles différents.
La planche est le produit le plus technique dans le skate, chaque skateur a ses préférences.

Les planches se démarquent selon plusieurs points bien distincts :




- La Taille : C'est-à-dire la longueur de la planche mesurée en ces deux extrémités.
- La Concave : C'est-à-dire la courbe de la planche. Certaines planches sont plus incurvées que d’autres. Plus la planche est plate plus les rotations de planche seront dures à effectuer. Bien sûr chaque skateur a sa préférence mais il existe des modèles intermédiaires facilitant le choix en magasin pour les novices.
- Le Prix : Les prix selon les marques ne varient pas beaucoup mais des différences existent tout de même. Tous d’abord, les planches importées des États-Unis seront mis en vente à 90 € TTC (Zéro, Girl, Alien, Blind). Les planches européennes seront elles à 75 € TTC (Enjoy, Element…) et enfin les planches fabriquées en France (Mini Logo, Nude…) seront à 60 € TTC.
- L’aspect : C'est-à-dire le motif en dessous de la planche. Ce point de démarcation est surtout présent chez les plus jeunes qui recherchent une planche toute en couleur. La mode joue un rôle très important.

Pour les prix d’achats se référer à l’annexe dans le rapport écrit.
Plaquette de prix V7 Distribution où le prix varie entre 45 et 90 €



B/ les accessoires.

Dans les accessoires il y a plusieurs choses à distinguer :


- Les roues : Voir quelques exemples de roues avec leur prix de vente TTC entre 30 et 50 € en magasin dans le rapport écrit.


(Source : Ridespirite.com)

La plupart des logos présents sur les roues sont les mêmes que ceux présents sur les planches, ce qui permet de savoir quelles roues vont avec quelles planches. Mais le choix des roues s’effectue aussi sur les dimensions de celles-ci. D’ailleurs, sur l’exemple ci-dessus, on peut s’apercevoir des différentes dimensions.

- Les Trucks : Ce sont les éléments qui permettent de mettre en rapport les roues et la planche. Ils sont constitués de métal, il en existe de plus ou moins lourds. Plus les trucks sont légers plus ceux-ci sont chers. Le poids est le point le plus important pour le choix de ces accessoires.
Voir quelques exemples de trucks dans le rapport écrit dont les prix se situent entre 24 et 35 €


Il faut savoir que le truck « Silver » de chez Venture est le truck le plus souvent acheté. C’est celui qui marche le mieux vue sont rapport qualité prix. C’est le premier truck qu’un skateur novice achète.

- Les roulements : C’est ce qui permet aux roues de s’accrocher aux trucks. Il en existe plusieurs modèles différents. Ils sont classifiés par Abec (Abec1, Abec2,…, Abec5). Abec est le nom que l’on donne aux roulements, ce qui permet de reconnaître la qualité de ces derniers. Plus le chiffre derrière Abec est important, plus le roulement est de qualité et donc plus ça tourne bien.

Voir quelques exemples de roulements dans le rapport écrit dont les prix se situent entre 8 et 22€

- Les hardwares : Regroupent de nombreux éléments indispensables au skate, en voir d’ailleurs quelques exemples dans le rapport écrit.

Les pads se fixent entre la planche et le truck, ce qui permet à la planche de ne pas se fissurer.
L’axe est un élément du truck, il se vend séparément parce que c’est la partie qui casse le plus souvent. C’est l’élément qui supporte les chocs.

Suite aux études marketing que nous venons de traiter, nous pouvons envisager de mener des actions de promotion auprès de notre cible.

III. LES ACTIONS DE PROMOTION.

1/ L’ENSEIGNE.

C’est la « photo d’identité » de l’entreprise. L’enseigne doit refléter l’esprit du magasin. Il doit véhiculer une image dynamique, moderne et jeune. Elle est écrite en lettres métalliques, laquées et posées, en caractère « FORTE », en noir et jaune pour être bien visible.



2/ Les imprimés sans adresse (ISA).

S’agissant d’un magasin de proximité et concentré sur une clientèle régionale, on envisage de distribuer des imprimés sans adresse (ISA) dans différents lieux. La distribution se fera dans les boîtes aux lettres, à la proximité des écoles, les lieux de réunion des skaters, dans les skateparks franciliens,…

Le choix de l’ISA est pour une grande partie pour son coût très avantageux.
Pour exemple : 10 000 ISA à 225 € HT annuel ainsi que les coûts de déplacements liés à la distribution, qui peuvent varier d’une distance à une autre.

La communication de l’entreprise se fera donc par cette voie pour :
- annoncer l’ouverture du magasin.
- Annoncer de nouveaux arrivages, les soldes et promotions.


AUTRES EXEMPLES D'ACTIONS DE PROMOTIONS

3/ La qualité du service et le « Bouche-à-oreille ».

La clientèle est constituée la plupart du temps de jeunes qui ont l’esprit de communauté.
Il faut être comme eux, on partage les mêmes passions et le même mode de vie. La connaissance du produit est donc essentielle.

Il ne faut pas négliger le « bouche-à-oreille ». « Un client mécontent en parle à cinq personnes. Un client satisfait à trois. Un client mécontent pour lequel on a corrigé l’erreur en parle à sept » (Source : l’Express 2782 ; 12 règles d’or pour se mettre à son compte).

4/ Carte de fidélité.

Afin de fidéliser la clientèle, on peut leur proposer une carte de fidélité. Cette carte permet au bout de 10 achats dans le magasin d’obtenir une réduction de 50% sur un achat d’articles d’une valeur supérieure à 50 euros. Une fois ces 10 achats effectués, la réduction est limitée pour une durée de un an, sauf dérogation de la direction.

5/ CO-BRANDING

On peut demander aux fournisseurs des « cadeaux » de promotion (PLV) de leur marque sans que l’entreprise avance un sou.

Des portes-clés, des autocollants, des aimants, des gadgets, etc, dont généralement les plus jeunes clients raffolent, pourront leur être proposés.

On peut aussi envisager la participation aux salons événementiels et professionnels organisés dans les skate-parks.

6/ La presse régionale spécialisée en sport.

L’achat d’un espace publicitaire dans la presse permet un meilleur ciblage avec un gain de temps sur les déplacements que demandent les ISA. Mais compte tenu du manque de fonds en début de création, cette solution est à envisager dans le long terme.

7/ Site Internet.

On peut créer un site Internet dans lequel sont référencés tous les produits que vend RIDER 3 comme le font nos principaux concurrents. Et éventuellement permettre, dans le long terme le développement de la vente par Internet car au démarrage de l’activité, le manque de fonds ne nous permet pas de développer ce type de distribution.

Après avoir bien cerné le marché, il faut à présent étudier les éléments financiers pour évaluer la faisabilité de ce projet de création.


L’étude financière va permettre d’effectuer les formalités juridiques et administratives adéquates au projet.

ETUDE DE MARCHE

I - ÉTUDE DE MARCHÉ : A L’ÉCHELLE NATIONALE.

1. DÉFINITION.

A/ Historique

Les surfeurs californiens ont inventé le skate-board il y a plus de 40 ans. Pour remplacer les vagues, ils ont adapté leurs planches au bitume.

En France, le skate-board se développe dans les années 70 avec la création des premiers skate-parks. Les skate-parks, ce sont des espaces créés par les villes dans lesquels les skateurs peuvent réaliser des figures sur des modules spéciaux. Mais au début des années 80, le skate n'est plus vraiment à la mode. Les mairies décident alors de détruire la plupart des skate-parks ce qui a entraîné une évolution dans la pratique du skate.

Des figures se succèdent telles que le « street », c'est l'art de faire skate en se servant du mobilier urbain pour faire des figures. Par exemple, en sautant des marches ou en glissant sur des rampes d'escaliers. C'est la discipline qui a le plus de succès auprès les jeunes.

De nouvelles marques se créent en France, à l'identité très forte, pour répondre à des différences culturelles évidentes entre nous et les Etats Unis.

Aujourd'hui, le skate-board est intégré dans la Fédération Française de Roller. Pour autant, il ne faut pas confondre ces 2 disciplines. Le roller est beaucoup plus pratiqué que le skate-board et se développe un peu partout en France.

C’est un sport qui a eu un peu de mal à se définir comme tel, est-ce que c’est un sport de glisse ? Un sport « extrême » ?,…mais il possède désormais une identité propre. C'est aussi pour cette raison que le marché du skate demeure le plus atomisé des sports de glisse.

B/ Les Activités.

Référencé en code NAF 52 4W pour les entreprises de commerce de détail d’articles de sport, le projet de Skate shop RIDER 3 se situe dans la tendance qui annonce une segmentation du marché du sport, et de la création de nouveaux concepts pour mieux répondre à l’exigence de la demande.

L’activité principale du commerce de détail réside dans la vente d’articles de sport, de matériels, de vêtements (chaussures et textiles) et de petits accessoires. Un vêtement et les chaussures qui servent pour le sport sont de plus en plus portés en dehors de la pratique de celui-ci.

C/ Les aptitudes.

La connaissance du milieu est indispensable, non seulement techniquement parlant mais aussi dans d’autres paramètres tels que les figures acrobatiques, les associations, l’influence que peut apporter les Etats-Unis, la mode, etc…Il ne faut pas non plus oublier qu’il existe des représentations événementielles pour la promotion du sport.

Le skate, comme la plupart des sports répond à un code vestimentaire spécifique, il dépasse le simple phénomène de mode (même si les styles peuvent évoluer). Il s’inscrit comme un mode de vie avec une communauté propre avec ses codes et langages (Source : Ridespirit.com). Ce sport est pratiqué, en général, par des jeunes âgés de15 à 25 ans.

2. ÉVOLUTION DU MARCHÉ.

A/ Le marché du sport en général.


Après avoir connu une année de petite croissance en 2005 (+1 %), le marché des articles de sport en France est resté au point mort en 2006. Cette situation, inédite au cours des 20 dernières années, masque toutefois la meilleure performance globale du commerce spécialisé à périmètre non-comparable : avec un chiffre d’affaires de près de 6,7 milliards d’euros TTC, en hausse de 1,5 %, il creuse encore l’écart avec les non-spécialisés (-4 % à 2, 2 milliards d’euros TTC).


Les phénomènes déjà à l’œuvre en 2005 se sont confirmés en 2006 : ainsi, la faible progression du pouvoir d’achat des ménages a encore exacerbé les arbitrages de consommation, plutôt au profit des technologies de l’information et de la communication (téléphonie, Internet, télévision, musique, jeux vidéo…). Le prix moyen a continué de s’éroder dans le sport, en particulier dans la chaussure (-6 %, source NPD) et le vêtement (-5 %), tendance confirmée par les indices de prix à la consommation de l’INSEE.

Parallèlement, les entreprises sont handicapées par l’augmentation de la fiscalité du commerce (la Taca – Taxe d’aide au commerce et l’artisanat - a ainsi été multipliée par 3 entre 2004 et 2006), en même temps que par les autres charges d’exploitation, car en définitive, la fréquentation des magasins continue de progresser sur un panier moyen en baisse.

Enfin, le marché est fortement rythmé par la saisonnalité de ses collections, le sport a été particulièrement pénalisé en 2006 par un printemps tardif et par un automne/hiver exceptionnellement doux.

B/ Le commerce spécialisé.

Au sein de la distribution spécialisée, c’est le commerce associé(4) qui apporte l’essentiel de la croissance avec +5 % (2,1 milliards d’euros TTC). Les entreprises du commerce intégré (5) demeurent stables à 4,2 milliards d’euros TTC, ainsi que les commerces mono marques(6) et indépendants à 370 millions d’euros TTC.


(4) groupements de magasins indépendants sous enseigne (type Intersport, Sport 2000, Twinner, Skiset), franchises…
(5) entreprises intégrées à établissement multiple type Décathlon, Groupe Go Sport, Foot-Locker, Super Sport… (
6) magasins à l’enseigne exclusive d’une marque de sport type Lacoste, Quiksilver, Aigle, adidas, Nike, Dorotennis,…

Récapitulatif de la répartition des parts de marchés pour les commerces:

75 % de parts de marché pour le commerce spécialisé.
25 % de parts de marché pour le commerce non-spécialisé.

(Source Marché du sport bilan 2006
apdoucet@filieresport.com)

On assiste à un développement des enseignes, avec un accroissement des surfaces de vente et des ouvertures de nouvelles unités, ainsi que l’apparition de nouveaux concepts de vente, afin de séduire une demande toujours à l’affût de nouveauté.

3. ÉVOLUTION DE LA DEMANDE.

A/ La pratique du sport en France.

(sources : Stat-Info bulletin de statistiques et d’études du Ministère de la Jeunesse et des Sports, mars 2004).

36 millions de Français de 15 à 75 ans déclarent exercer une activité sportive dans une étude du ministère de la jeunesse et des sports en 2002, soit plus de la moitié des Français. 90 fédérations sportives unisport agréées en 2001 par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, qui reconnaît plus de 300 disciplines sportives. Le nombre de licences sportives est en augmentation constante.
La préférence tend vers les sports individuels et sans contraintes de matériel et d’espace, les loisirs de plein air tels que la randonnée, le vélo, les sports de glisse, etc.

1 8860 000 personnes entre 15 et 75 ans en France ont déclaré pratiquer le sport de la catégorie du roller et du skate. Avec 39 000 licences et autres titres de participations délivrés en 2004 et 50% parts de licences de moins de 15 ans.

Classé dans les activités de loisirs équipées autonomes par la NAPS (Nomenclature pour les Activités Physiques et Sportives) et qui demande un peu d’équipement spécialisé, le skate traduit une adaptation des pratiques vers le milieu naturel comme la glisse.

En France, la pratique du skate est peu médiatisée et reste assez cloisonné dans un certain communautarisme. Le sport se développe de plus en plus lentement mais sûrement. Alors qu’aux Etats-Unis, le succès est important.


B/ La consommation d’articles de sport.

En 2005, les ventes de vêtements et de chaussures de sport ont atteint les 3 milliards d’euros.

- Répartition des ventes

Vêtements de sport:1.45 en 2005
Chaussures de sport: 1.62 en 2005
Articles de sport: 2 en 2005
En millions d’euros (source : le poids économique du sport, stat-info de mai 2006, Ministère de la Jeunesse et des Sports)
La France reste le pays en Europe où la dépense par habitant en article de sport est la plus élevée.
Pour les achats d’articles de sport, les choix des magasins se fait comme suit :
(source : LSA Taylor/Nelson, Sofres)
46% pour le commerce spécialisé
24% autres
19% sans préférences du lieu d'achats
11% dans un magasin multispécialisé
46% sur les foyers acheteurs français (75% de la population) déclarent préférer acheter dans un magasin spécialisé.
La dépense (en rapportant au marché global sport de 17,7 milliards d’euros en 2004) est de 120 euros par habitant en France.
(source : le marché des articles de sport et de loisir en France, 2005, FPS).

4. ÉVOLUTION DE LA CONCURRENCE.

La concurrence est exercée par ceux qui exploitent un commerce non spécialisé proposant des articles de sport. La distribution spécialisée représente 64,5% du marché, et 35,5% pour la distribution non spécialisée.
Le commerce spécialisé dans les articles de sport représente dans son ensemble 64,5% du marché du sport et loisirs, dont 42,6% pour le commerce intégré spécialisé sport, 18,7% pour le commerce associé et franchisé sport, et enfin 3,5% pour le commerce indépendant sport et monomarque). (source : FPS 2005).
Cette part est en constante augmentation et grignote sur celle des grands magasins, des hypermarchés, des supermarchés, et les ventes par correspondance.
Elle répond à la tendance de spécialisation des enseignes. Elle offre un avantage car la spécialisation permet une meilleure connaissance des produits vendus et donc un meilleur service rendu aux consommateurs. Face à la relative banalisation des produits, la différence concurrentielle entre entreprises de la distribution se fait plus particulièrement aujourd'hui sur la qualité de service. La capacité des distributeurs à fournir à leurs clients un bon niveau de qualité de service est notamment fonction de celle qu'ils reçoivent de la part de leurs fournisseurs constitue l’une des points forts dans la réussite de leur activité économique. (source : FPS/PR3 Juin 2002).

5. LES AUTRES CARACTÉRISTIQUES DU MARCHÉ

A/ Les Locaux et fonds de commerce
(Source INSEE, 2004)

Près de la moitié des magasins de sport ont une superficie inférieure à 60m² (le local de RIDER 3 se situe dans les 40m²). C’est un marché essentiellement, dominé par de petites et moyennes structures spécialisées dans leur domaine respectif.

La tendance actuelle tend vers une augmentation de la surface moyenne des magasins, afin de développer l’éventail des produits et éventuellement jouer sur la mise en scène des produits.

La valeur d’un fonds de commerce d’articles de sport est comprise entre 40 et 50% du chiffre d’affaires pour les articles de sport et de l’habillement.
(source : barèmes fiscaux officiel – Mémento Francis Lefèvre).

B/ Le Chiffre d’affaires et Facturation.

Le revenu mensuel net se situe :

1-Entre 3 000 et 4 000 euros.
2-Entre 1 200 et 2 200 euros pour les magasins avec un chiffre d’affaires de 600 000 à 750 000 euros.
3-Entre 600 et 1000 euros pour les petits magasins en Provinces.

Selon l’un des ratios de la profession, il faut un minimum de 60 000 € de chiffre d’affaires annuel par personne pour un local de 40m² pour que les revenus soient suffisants.

Le textile et le chaussant représentent à eux seuls plus de 80% du chiffre d’affaires. Le succès du chaussant s’explique du fait de leur constante évolution technique et stylistique, touchant particulièrement les jeunes de 15 à 25 ans.
(Source : FPS)

D/ Les taux de marge, prix de revient et résultats.

Les coefficients multiplicateurs pour la marge applicable varient entre 1.4 à 2 selon la nature du produit.
( voir tableau du ratio 2005 dans rapport écrit)
(Source : fédération des centres de gestion agréés).

II - ÉTUDE DE MARCHÉ : DANS LA ZONE DE CHALANDISE.

1 LE MARCHÉ EN ÎLE-DE-FRANCE.

A/ La clientèle potentielle.

- marché de l'équipement de la personne du sport et des loisirs

En Île-de-France le nombre de ménages est de 4 510 819
Budget par ménage consacré au sport est de 434 €
Consommation est donc 1 949 470 €
(Source : Cetelem-budget par ménage en euros en 2004)
Le Skate est un sport très physique et acrobatique. Ce sport est pratiqué par une communauté de jeunes dans la moyenne d’âge se situe entre 15 à 25 ans.

En Île-de-France, sur une population de 10 952 011 de personnes, on compte 2 763 993 personnes qui ont moins de 20 ans, en 1999. (Source INSEE). Soit 25,2 % des Franciliens)

On peut essayer d’appliquer le pourcentage (25,2%) des personnes ayant moins de 25 ans aux seuls départements de Paris et du Val de Marne, ce qui nous donne un chiffre de 531 312 pour Paris et 306 812 pour le Val de Marne.

On peut évaluer le nombre de consommateurs potentiels dans le secteur Val de Marne et Paris Sud à 800 000 jeunes avec 70% de précaution soit 240 000 personnes environ. Avec un budget moyen de 400 € consacré aux équipements sportifs.
(Source: Chambre de Commerce et de l’industrie de Paris ; 1999)

Remarques :
Ces derniers chiffres constituent un aperçu et doivent être consultés avec une certaine prudence. La mobilité géographique ne nous permet pas d’avoir une idée précise du nombre exact des personnes potentiellement intéressées par ce sport. Le goût et le mode de vie peuvent varier d’une personne à une autre, et aussi selon la capacité de pratiquer un sport aussi physique que le skate. Il faut prendre en compte également les personnes qui sont susceptibles de se déplacer jusqu’au point d’emplacement du magasin.

B/ Lieu d’implantation.

L’implantation du magasin RIDER 3 est prévue rue Bourgeot, 94 240 à l’Hay-les-Roses d’une surface de 40m² environ.

Entrée et vitrine avec grillage de sécurité et un rideau de fer. Très éclairé, aéré, le local dispose d’un compartiment pour le stock et d’un WC, une cour vaste avec des commerçants aux alentours.
(photo de l'implantation source RATP )
Le local se situe près de la Mairie et de la Sous-préfecture de l’Hay-les-Roses, proche aussi de la Roseraie, là où l’affluence est à son comble les week-ends. Il y a également des parcs et des jardins qui sont les lieux de rendez vous des skateurs.

De petits commerces alimentaires se trouvent à la rue Jean Jaurès. Il y a même un hypermarché Carrefour à Villejuif de 6 à 7 stations sur la ligne du bus 172.

La ville de l’Hay-les-Roses compte environ 30 000 habitants. Il y a également 2 écoles à quelques rues du magasin. Le lieu d’implantation est desservi par 5 lignes de bus (172, 184, 186,192, et 286), et reliant plusieurs villes du Val de Marne.
Le magasin se situe près du plus grand parc d'attraction d'Europe : « Rollerparc Avenue » avec 7000m2 couvert et 3000m2 à l'extérieur pour pratiquer Roller, skateboard et trottinette.

Il constitue un pôle important d’attraction dans cette région. Il propose une multitude de pistes: anneau de patinage, bosse, virages relevés, "street" et rampes. On peut y trouver de nombreuses boutiques. Il abrite le premier bol (espace réservé à la pratique du skate) en France depuis le 1er mai 2004.
Au 100 rue Léon Geffroy
Z.I. Les Ardoines
94400 Vitry Sur Seine (source : www.rollerparc.com/ )

Le lieu d’implantation permettra de cibler une zone (le Val de Marne et le Sud de Paris) où la concurrence est encore faible.

C/ Les concurrents.

La modalité de distribution est directe. C’est un magasin de vente au détail. Les articles achetés chez un distributeur sont directement mis en vente pour les consommateurs.

La distribution du magasin est exclusive, le skate-shop ne vend que les articles en rapport avec l’univers du skate. Nous allons donc nous focaliser sur les magasins spécialisés en skate dans le secteur de Paris et du Val de Marne.

La plus forte concentration de magasins d’articles de skate se situent à Paris, et c’est sur Paris que se réalisent les plus grandes parts de marché.

Il existe une vingtaine d’autres petites structures de skate-shops sur Paris à notre connaissance, mais le concurrent direct est :« Snowboard Warehouse ». Il est installé à Bastille dans le onzième arrondissement de Paris et offre les meilleurs prix, choix et services. Le magasin propose un service de vente à distance. Il garanti une livraison en 48 h en France et aussi dans le reste du monde. Vu leur part de marché et leur installation sur Paris (zone privilégiée), on ne peut que faire une stratégie d’alignement des prix et se positionner sur une clientèle issue du Sud de la région parisienne.

Sur le 94, on a « Hawaii Surf » à Ivry Sur Seine. Il vend non seulement des articles de skates mais aussi des articles d’autres sports de glisse comme le ski, le roller, le surf, etc…Même s’il n’est pas positionné exclusivement dans le skate, ils offrent quand même une gamme importante de produits sur ce secteur. Il dispose également d’un site Internet permettant la vente à distance.
La proximité de « Hawaii Surf » par rapport au « Rollerparc avenue » d’Ivry sur Seine, n’est pas à négliger.

Ce qui nous a amené à effectuer un sondage pour mieux répondre aux attentes des clients potentiels de cette région.

2. ÉVALUATION DE LA DEMANDE (D’APRÈS SONDAGE).

Un sondage a été effectué dans le secteur visé (Val de Marne et Paris Sud) sur une catégorie de jeunes personnes pratiquant le skate.

Le sondage a été réalisé dans les principales zones d’activité des skateurs : les skate-parks, les sorties d’école, près des concurrents, etc. dans différents lieux stratégiques du Val de Marne et de Paris Sud.

Sur 10 personnes qui pratiquent le skate, 9 sont de sexe masculin.
(voir graphique dans rapport écrit)

A/ Fréquence de visite

63 % des personnes interrogées se disent fréquenter au moins 2 fois par mois les skate-shops.

L’usure des matériaux est courante du fait de la pratique intensive du sport que ce soit dans la rue ou dans des endroits aménagés. Ce qui explique en partie les visites fréquentes dans les skate-shops.

B/ Budget.

- Le budget consacré pour l’achat de matériels en %.
(voir graphique dans rapport écrit)
- Budget consacré à l’achat de vêtements et chaussures en %.
(voir graphique dans rapport écrit)
L’habitude de consommation des matériaux de skate ne répond pas exactement au problème de saisonnalité.

L’usure du matériel, due aux figures acrobatiques et aux chutes (très fréquentes) effectuées par le pratiquant constitue la principale motivation d’achat.

La mode joue aussi un rôle important. Les 15-25 ans sont très sensibles aux phénomènes de mode. Elle provient en général de ce qui se fait aux Etats-Unis, notamment en matière de vêtements et de chaussures, même si la France commence à avoir une certaine autonomie à ce niveau. Un article qui marche dans l’immédiat ne marchera pas forcément dans les 6 mois après son lancement. L’écoute de la tendance est essentielle.

L’évolution technique, de nouvelles matières font leur apparition. Il est indispensable de suivre cette tendance également.

Le magasin de RIDER 3 focalisera l’essentiel de son chiffre d’affaires sur les chaussures et sur les accessoires.

FICHE SIGNALETIQUE + OBJECTIF PROJET

FICHE SIGNALETIQUE DE L’ENTREPRISE

Nom : RIDER 3

Siège social : rue Bourgeot 94240 L’Hay-les-Roses
Forme juridique : Société à responsabilité limitée (S.A.R.L)
Date de création : 01/02/2009
Effectif : 2 personnes

N° SIRET :……..
Nom du dirigeant : MAYMONA Jean-Marc.


Répartition du capital :

MAYMONA Jean-Marc: 6000 €-40% de parts
CHOITE William : 5000 €-34% de parts
ROBERT Laurent: 4000 €-26% de parts

TOTAL: 15000€ soit 100% de parts
Aides accordées ou en négociation prévue :

Organismes:
- Banque pour prêt bancaire prévu
- ACCRE EDEN pour une subvention de l'état prévu
- Prêt pour la création d'entreprise pour une aide financiére prévu

OBJECTIFS A TRAVERS LE PROJET

Il existe trois objectifs qui orientent un chef d’entreprise : l’expansion, la rentabilité, et l’autonomie.
En ce qui concerne notre future entreprise, nous souhaitons focaliser tout d’abord nos efforts sur la rentabilité pour par la suite agrandir notre entreprise.
En effet, le skate étant un sport pratiqué dans beaucoup de pays, nous aimerions faire en sorte que notre entreprise soit reconnue dans le monde, mais avant tout, que nous puissions nous étendre dans d’autres villes françaises.
Enfin, il serait très intéressant, entre temps, de diversifier notre gamme de produits.

Répartition des taches

Répartition des tâches :


W.CHOITE :
- Etude du marché, ses caractéristiques, l’évolution de l’offre, l’évolution de la demande.

L.ROBERT :
- Etude du produit, ses caractéristiques, les produits concurrents, les gammes déjà existantes.

.
J-M.MAYMONA :
- Elaboration des éléments financiers : plan d’investissement, plan de financement, comptes prévisionnels.

En ce qui concerne les points suivants, ils ont été réalisés conjointement :
- Etude et recherche du lieu d’implantation.
- Les formalités juridiques et administratives, le choix de la forme juridique.

(En ce qui concerne la plannification des tâches et la gestion du temps voir le tableau GANTT dans le rapport).