SKATESHOP FOR ALL


MISE EN PLACE DU PROJET

L’idée :

Suite à la formation du groupe, nous nous sommes réunis afin d’élaborer un projet qui puisse être réalisable, mais surtout viable à long terme.

L’idée de ce projet à aboutit à la création d’un commerce de skate en banlieue parisienne.

Nous nous sommes mis d’accord sur la création du projet, grâce, à l’expérience et aux connaissances d’un des membres sur le marché du skate, nous avons pensé qu’il aurait été intéressant de saisir cette opportunité.

Discussion et enrichissement :

Le groupe est composé de 3 personnes : ROBERT Laurent, CHOITE William et MAYIMONA Jean-Marc. Chaque membre a pu apporter ses connaissances sur la création d’un projet d’entreprise.

Suite à diverses discussions, nous avons pu rapidement nous rendre compte que chaque personne du groupe avait des connaissances particulières dans différents domaines permettant l’évolution positive du projet. En effet, un des membres connaissait le marché du skate, du fait de la pratique de ce sport.

Aspects du projet :

Le marché du skate est en pleine évolution en France depuis une dizaine d’années. Ce marché en expansion a permis l’ouverture de nombreux points de vente, mais cependant, il reste des secteurs géographiques qui n’ont pas encore été exploités. C’est le cas dans la zone géographique de la banlieue parisienne.

De ce fait, il est très intéressant de s’implanter dans ce secteur, et ce, à différents niveaux : pour les concurrents, et pour la clientèle qui se fait de plus en plus nombreuse.
Ce marché a pour particularité de toucher une cible particulièrement jeune (15-25 ans), ce qui facilite les moyens de prospection.

L’avantage de ce produit est qu’il n’a pas de produit concurrent en dehors du roller, qui reste malgré tout un sport complètement différent.

Le marché du skate est censé se confronter à de nouvelles innovations techniques grâce à l’évolution des matériaux aussi bien dans le domaine de la planche, que dans celui de la chaussure.

Cette évolution permanente et constante des techniques va permettre à notre magasin de se développer plus facilement.

Réalisation :

Nous savions déjà que nous avions un budget limité au départ 15000 euros. Ce budget nous permettant la création du magasin, en plus de cela, il nous était possible de faire appel à des organismes prêteurs tels que les banques, les associations ainsi que les aides accordées par l’Etat.

Par ailleurs, après avoir prospecté les lieux possibles pour l’implantation de notre magasin, nous avons trouvé un lieu de réalisation qui se trouve en pleine banlieue, ce qui correspondait donc à nos attentes.


lundi 28 avril 2008

LES ELEMENTS FINANCIERS

I. LE CHIFFRE D’AFFAIRES.

1/ PARTS DE MARCHE.

En ce qui concerne notre entreprise, nous visons tout d’abord un marché régional. Il existe actuellement un concurrent leader sur Paris, ainsi que quatre autres concurrents régionaux. A partir de là, notre objectif serait d’atteindre 10% de la part de marché du skate pour la première année.

Comme nous l’avons déjà précisé, le marché du skate est en pleine expansion, il serait donc possible d’obtenir la majorité des parts de marché au niveau départemental, et ainsi de concurrencer le leader parisien « Snowbeach ». Il y a un minimum de parts de marché a atteindre, car dans la cas où nous n’arriverions pas à atteindre une part convenable, nous ne serions pas crédibles face à notre clientèle et nous ne pourrions pas être concurrentiels dans ce secteur du marché.

Les principaux clients sont en majorité des jeunes âgés de 15 à 25 ans. Ces clients représenteront l’essentiel de notre chiffre d’affaires, car nous effectuerons principalement de la vente au détail, nous ne serons donc pas des fournisseurs pour des magasins.


D’après le sondage effectué, les clients sont de jeunes sportifs. Nous avons pu établir un premier contact avec notre future clientèle grâce au sondage, où nombreux d’entre eux étaient intéressés par l’ouverture future d’un commerce de skate dans la banlieue parisienne.


2/ CALCUL DU CHIFFRE D’AFFAIRES.

Nous avons définit notre chiffre d’affaires par les charges, c'est-à-dire, que le montant des ventes qu’il faut réaliser doit couvrir les charges d’exploitation.


Nous avons repartit notre chiffre d’affaires en trois parties :
- les chaussures : elles représentent 50% du chiffre d’affaires prévisionnel
- les planches: elles représentent 30% du chiffre d’affaires prévisionnel
- les accessoires : ils représentent 20% chiffre d’affaires prévisionnel

Le montant des charges étant de 130000€, nous avons donc évalué notre chiffre d’affaires à 130000€ pour la première année, et l’avons repartit selon les pourcentages ci-dessus.

Par ailleurs, chaque année, nous avons prévu une augmentation annuelle du chiffre d’affaires de 10% pour les 3 premières années.

Tableau de répartition du chiffre d’affaires: (voir tableau dans le rapport écrit)

Chaussures: 65000€
Planches: 39000€
Accessoires: 26000€ sur un total de 130000€

on a donc un prix moyen chaussure de 100€ et un prix moyen planche de 80€.

Et pour le prix moyen accessoires ; le nombre d’accessoires étant trop important, il nous est donc impossible de calculer en nombre de produits.

Tableau des ventes:(voir détail sur le rapport écrit)

On obtient en CA Hors Taxes de 130000 €, de 143000€ pour la deuxième année, et de 157300€ pour la troisième année.

II/ LES ACHATS.

Pour calculer le montant des achats, nous nous sommes appuyés sur le chiffre d’affaires prévisionnel par produit et sur les coefficients de marge fournis par le distributeur « V7 distribution ».


Les différents coefficients :
- Les chaussures : 2.2 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.45
- Les planches : 2 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.5
- Les accessoires : 1.7 ce qui donne un coefficient coût achat/ventes de 0.59

Tableau des achats:(voir détail sue le rapport écrit)

Avec un total coût d'achat des ventes de 64298€, de 70499€ pour la deuxième année, et de 77558€ pour la troisième année.

III/ LES FRAIS GENERAUX.

Ils concernent les différentes charges au bon fonctionnement de l’entreprise, cela va des charges de publicité, au loyer…Les frais généraux ont été obtenus grâce à différentes factures de même taille que la notre.

Ces charges vont permette le calcul par la suite du compte de résultat et du plan de financement. Ils se distinguent en différents postes qui sont les suivants :

- Eau, électricité : nous avons évalué le montant des charges de l’eau et de l’électricité à 600€ par an. Ce montant reste le même pour les deux années à suivre.
- Fournitures d’entretien petit équipement : (produits ménagers etc…) Montant 194.9
- Fournitures administratives : elles concernent tout ce qui attrait aux fournitures de bureaux. Montant 854.5€
- Loyer et charges locatives : 11340€ loyers annuels (945€*12)
- Assurances TTC : suite à un appel téléphonique effectué auprès de la MACIF, l’assurance nous a été évaluée à 1200€ par an. Ce montant concerne le local et les stocks.
- Honoraires : expert comptable : 2800€ par an
- Déplacements : pour les déplacements, nous avons calculé uniquement les frais kilométriques entre le distributeur et le magasin. Le trajet étant de 15 kilomètres et le nombre de réapprovisionnement étant établi a environ deux par mois, nous avons estimés ces frais à 100€.
- Poste et Télécom : ces charges comprennent les factures de téléphonie mobile ; Internet et fixe. Montant total : 670.8€.
- Impôts et taxes : ils sont estimés pour la première année à 1000€, pour les années suivantes, ils sont calculées sur 2.5% du montant total des achats et charges externes.

IV/ LES ELEMENTS DU COMPTE DE RESULTAT.

Le total des consommations intermédiaires est expliqué dans les tableaux précédents, ainsi que le total des produits.
- Valeur ajoutée : elle représente la richesse crée par l’entreprise ; elle exprime la différence entre ce que l’entreprise produit et ce qu’elle consomme comme biens et services acquis à l’extérieur. Elle se calcule en soustrayant le total des consommations intermédiaires au total des produits.
- Charges de personnel : elles sont divisées en deux postes :

La rémunération des salariés :

Le salarié sera rémunéré au SMIC, qui se trouve être à 7.61€ brut de l’heure, soit pour 35heures : 1154.2€
Le coût annuel pour le salarié est donc de 20087.7€. Ce montant se calcul de la façon suivante : 1154.2*12*1.45 = 20082.7€

La rémunération du gérant majoritaire :

Le gérant sera rémunéré au SMIC ; le calcul du coût annuel se fait comme suit : 1154.2*12+3500 = 17350.4€
(voir tableau dans le rapport écrit)

- Frais financiers sur emprunts :

Nous avons fait deux demandes d’emprunts : une auprès d’un établissement bancaire pour un montant de 10000 € avec un taux de 4%, et une seconde qui est le prêt à la création d’entreprise pour 7000€ avec un taux de 1.70%.

La première année, nous ne remboursons pas le capital, mais seulement des frais financiers. Ce n’est seulement qu’à partir de la deuxième année que nous remboursons véritablement le capital emprunté.

(voir tableau du rembousements des emprunts dans le rapport écrit)

- Les dotations aux amortissements :

Elles correspondent au montant de la dépréciation des machines et des matériels. La dotation aux amortissements est une charge annuelle qui peut être répartie sur 12 mois. Elle n’entraîne pas de décaissement de trésorerie et contribue donc à l’autofinancement de l’entreprise.

Ici, nous avons amorti, les frais d’établissement sur 5 ans, ils concernent l’immatriculation, les frais d’études... ainsi que les constructions et agencement, matériel et mobilier et enfin le matériel informatique.

(voir tableau des amortissements dans le rapport écrit)

V/ LE COMPTE DE RESULTAT.

Compte de résultat :

(voir le détail dans le tableau du rapport écrit)

Le résultat avant impôt se calcul en faisant la différence entre la valeur ajoutée et le total des différentes charges : impôts et taxes, personnel, frais financiers et dotations aux amortissements. Ce résultat est le bénéfice de l’entreprise avant impôt.

D’après le compte de résultat, on peut se rendre compte que le résultat après impôt est positif : 174.7€ pour la première année.

Le fait que ce résultat soit positif nous montre que l’entreprise a été capable de rembourser la totalité de ses charges, de payer ses impôts, ainsi que de reverser un revenu au salarié et au gérant majoritaire. Malgré toutes ces déductions, l’entreprise généré la première année un petit bénéfice qui ne tarde pas à augmenter les deux années suivantes.

Ce résultat prouve la solvabilité du magasin.

VI/ LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT.

Le besoin en fonds de roulement est constitué par les dépenses engagées par l’entreprise, il est considéré comme un investissement nécessaire au fonctionnement de l’entreprise.
Le BFR va permettre d’atténuer le crédit consenti par les fournisseurs, ici, nous payerons nos fournisseurs 70% comptant et 30% à 30 jours pour la première année d’exploitation (information fournie par le distributeur). Par ailleurs, l’entreprise a la possibilité d’accorder des délais de paiement aux clients, ce qui n’est pas le cas ici. En effet, nous n’aurons aucune créance clients, puisqu’ils paieront tous comptant.

Nous obtenons donc un besoin en fonds de roulement négatif, ce qui est très favorable car il deviendra une ressource permanente pour l’entreprise.

(voir le détail dans le rapport écrit)

VII/ LE PLAN DE FINANCEMENT.

Il est constitué de deux sous parties :
- les besoins.
- les ressources.

Les besoins :

Ils comprennent les investissements qui vont permettre d’acquérir le local, le mobilier de bureau, des installations (aménagements), le matériel informatique…
Ils comprennent aussi des immobilisations financières, comme par exemple les dépôts de garantie, qui s’élèvent ici à 3000€.

Le montant total de ces investissements s’élève à 11794.8 €
Ils comprennent les investissements qui vont permettre d’acquérir le local, le mobilier de bureau, des installations (aménagements), le matériel informatique…

Ils comprennent aussi des immobilisations financières, comme par exemple les dépôts de garantie, qui s’élèvent ici à 3000€.

Le montant total de ces investissements s’élève à 11794.8 €

Les ressources :

Elles concernent les capitaux propres c'est-à-dire les apports personnels qui s’élèvent à 6000€ pour le gérant majoritaire, et à 12000€ pour les associés, ainsi que les aides accordées : il s’agit ici de l’aide EDEN qui est de 6098€.

De plus, il faut prendre en copte le montant des emprunts effectués, soit : le prêt bancaire de 10000€ et le prêt à la création d’entreprise qui s’élève à 7000€.

A travers ce plan de financement nous pouvons remarquer que les ressources sont largement supérieures aux besoins : en effet, les ressources sont de 39682.9€ pour la première année, contre 9610.5€ pour les besoins.

( voir le détail des deux tableaux investissements et plan de financement dans le rapport écrit)

Après avoir effectué tous les calculs nécessaires à l’élaboration d’un business plan, nous avons pu nous rendre compte que notre entreprise est viable. En effet, d’après le compte de résultat, durant les trois premières années d’exploitation, nous réalisons un bénéfice.

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